8 octobre 2006
L'été nippon
Deux heures. J’ai soif.
Le désir est mince comme le papier crevé d’une porte coulissante.
Angoissante monte du ventre une chaleur familière comme les papillons de nuit prisonniers des fenêtres fermées.
Chaque point d’appui de mon corps gainé sur le tatami tressé soutient ma solitude.
Ecrasée ruisselante les bras en croix fermer les yeux ne plus respirer.
Demain encore le feu et l’eau cocktail infernal se livreront une guerre sans merci.
Ce pays me vide de ma substance.
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